FIN DU TÉLÉTRAVAIL OBLIGATOIRE
Le gouvernement québécois dévoilait récemment son calendrier de déconfinement. Une des dates importantes de ce calendrier est celle du 28 février prochain, qui marque la fin du télétravail obligatoire. Après presque deux années complètes de travail à la maison, de confinement et d’isolement, il est fort à parier que l’engouement pour le retour au travail sera beaucoup plus fort cette fois-ci. Ce faisant, les immeubles de bureaux recommenceront à être beaucoup plus occupés. Et c’est une bonne nouvelle!
Il ne faut pas pour autant crier victoire et déjà penser que nous sommes totalement sortis de cette interminable pandémie. Il faudra continuer d’être prudents, de respecter certains gestes barrières et d’assurer un environnement de travail sain et sécuritaire.
PROPAGATION DU CORONAVIRUS
Grâce aux études effectuées au cours des 24 derniers mois, nous savons maintenant que le SARS-CoV-2 se propage principalement par le biais de gouttelettes de salive ou de sécrétions nasales, lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue. Parler et respirer peuvent également libérer des gouttelettes et des particules. Les gouttelettes tombent généralement sur le sol ou d'autres surfaces dans un rayon d’environ 1 m (3 pi), tandis que les particules (aérosols) se comportent davantage comme un gaz et peuvent voyager dans l’air sur de plus longues distances.
Nous savons également que le virus se transmet particulièrement dans les milieux intérieurs, lorsque l’on est en contact étroit avec des personnes infectées. C’est pour cette raison que le rôle de la ventilation dans les bâtiments a été très médiatisé et identifié comme un moyen de prévention et de réduction des risques de contamination. Et effectivement, une certaine relation a été établie entre les milieux intérieurs mal ventilés et les aérosols infectieux gardés en suspension trop longtemps, contaminant ainsi les occupants par l’inhalation, malgré le respect de la distanciation physique.
ACTIONS À POSER DANS LE CADRE DE LA RÉOCCUPATION DES BÂTIMENTS
Par conséquent, en vue du retour au bureau, nous recommandons aux gestionnaires immobiliers d’ajouter à leurs procédures de gestion les actions suivantes ciblant les systèmes de CVCA :
- Augmenter jusqu’à 100 % le volume d’air neuf;
- Améliorer l’efficacité de la filtration de l’air recirculé (MERV 13, > 98 %);
- Désactiver la ventilation à la demande (ventiler 24 heures sur 24);
- Maintenir l’humidité relative dans une plage de 30 et 50 %
- Installer des purificateurs d’air ambiant à filtres ULPA (99,99 %);
- Augmenter jusqu’à 100 % l’évacuation de l’air vicié;
- Dans les secteurs à haut risque, envisager l’installation de systèmes de purification par ultraviolets.
De plus, sachez que nous avons l’expertise nécessaire pour accompagner les gestionnaires dans le déploiement de leur stratégie de réoccupation.
Au moyen d’équipements à la pointe de la technologie et des plus récentes méthodes de mesure, d’échantillonnage et d’analyse, nous pouvons ainsi réaliser un audit de conformité des paramètres de la qualité de l’air intérieur visant à optimiser le fonctionnement des systèmes de CVCA. Cet audit consiste entre autres à :
- Effectuer des mesures de CO2 (et d’autres paramètres de confort, au besoin) dans les locaux ciblés;
- Mesurer le débit d’air (balométrie) dans les locaux ventilés mécaniquement afin d’assurer une bonne circulation de l’air;
- Inspecter les unités, les conduits et les composants qui servent à alimenter en air les secteurs problématiques;
- Mettre en place des correctifs mineurs (équilibrage, désobstruction, etc.);
- Procéder à de nouvelles lectures de CO2 après les correctifs apportés;
- Rédiger un rapport d’audit, incluant des grilles d’évaluation et des recommandations.
Pour toute information supplémentaire ou pour une demande d’expertise, communiquez avec nous par téléphone au 1 800-529-5870, poste 2244, ou par courriel à
info@gesfor.com.